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La situation sur place reste extrêmement tendue avec des attaques israéliennes toujours en cours à Djénine, exacerbant une situation économique déjà étouffante, ce qui conduit à une augmentation des violences dans la société. Mayssoun Dawoud explique :

Ces dernières semaines, en raison des fêtes religieuses et des rassemblements familiaux, nous avons observé beaucoup d’arrestations arbitraires. Nous voyons aussi une augmentation des violences conjugales dans les foyers à cause des répercussions de la guerre.
Mayssoun Dawoud Responsable de l’Observatoire des violences faites aux femmes de Djénine

L’Observatoire de Djénine continue d’organiser des activités pour soutenir la communauté. Actuellement, des camps d’été sont mis en place pour les femmes et les enfants de Djénine, accueillant aujourd’hui 80 enfants. Mayssoun Dawoud précise :

Au cours de ces camps, nous observons que les enfants sont de plus en plus violents entre eux en raison de leur état de stress post-traumatique dû à la guerre

Malgré ces défis, la mise en œuvre du centre d’hébergement pour les femmes victimes de violences progresse.

Nous allons avoir une réunion avec le Ministère des Affaires Sociales pour finaliser les derniers détails. Les salles de bains sont prêtes et les caméras extérieures vont être installées pour bien sécuriser ce lieu. Il ne reste que l’installation des lits et des armoires. Nous avons déjà approché les services de police pour que le centre dispose d’une agente de police 24h/24 et trois travailleuses sociales sont déjà destinées à travailler auprès des bénéficiaires du centre

Malgré cette période difficile, les efforts de l’Observatoire de Djénine sont reconnus par les habitant.es. Mayssoun Dawoud souligne :

Nous constatons que nos actions sont de plus en plus nécessaires et l’Observatoire de Djénine est identifié comme un lieu ressource pour les femmes victimes de violences
Mayssoun Dawoud Responsable de l’Observatoire des violences faites aux femmes de Djénine

Enfin, l’Observatoire continue de bénéficier du soutien du Secours populaire français de Seine-Saint-Denis, permettant la création d’un nouveau kit sanitaire intitulé « Kit de dignité pour les femmes« .

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