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Ce jeudi 9 novembre à Djénine, en Cisjordanie occupée, une opération militaire  israélienne a été menée, se révélant être la plus dévastatrice depuis 2005 selon les données des Nations Unies. Malheureusement, cette attaque a entraîné la mort d’au moins 14 palestinien.ne.s.

Lors d’un entretien téléphonique ce même jour, Mayssoun Dawoud, Responsable de l’Observatoire des violences faites aux femmes de Djénine, nous a fait part de la situation sur place, soulignant les conséquences dévastatrices de cette opération militaire sur la vie quotidienne notamment des femmes et des enfants.

À 3 heures du matin, 60 chars blindés sont entrés dans le territoire, coupant toutes les routes et moyens de transport. Aucune ambulance ne pouvait venir, ils ont rasé plusieurs infrastructures, notamment les services de distribution d’eau. Puis le gros du contingent s’est retiré mais des forces spéciales se sont dissimulées dans la ville. C’est à 9h30 que ces forces israéliennes ont commencé à tirer. C'était l'heure d'amener les enfants à l'école, des parents ont été tués en voulant proteger les enfants.Il y avait un climat de panique intense." "On ne peut pas sortir de chez nous, sous peine de se faire tirer dessus parce qu'ils nous imaginent suspects.
Mayssoun Dawoud Responsable de l'Observatoire des violences faites aux femmes de Djénine

Dans ces moments dramatiques, les paroles de Mayssoun Dawoud soulignent la nécessité de manifester notre solidarité.

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